Reviers a été le théatre d'opérations au moment du débarquement allié en 1944. Les Canadiens de la 3e Division d’infanterie du General Keller sont tous des volontaires. Ils n’ignorent pas que, le 6 juin 1944, lorsqu’ils mettent le pied sur les plages normandes, beaucoup ne reverront pas leur pays natal.

Le Regina Rifle Regiment de la 7e Brigade débarque à Courseulles-sur-Mer face à la position fortifiée codée WN 29. Les deux premières compagnies abordent la plage vers 8 heures. La Compagnie A doit attendre les chars de soutien, qui arrivent à 9 h 45, pour neutraliser les défenses allemandes, avec des pertes sévères. La Compagnie B progresse rapidement dans Courseulles.

Les Compagnies C et D arrivent en deuxième vague. Les hommes du Lieutenant Colonel Matheson s’emparent d’un autre point fort à la sortie sud de Courseulles-sur-Mer, puis se dirigent vers Reviers en fin de matinée. A 17 heures les compagnies du Regina Rifle Regiment sont regroupées dans le bourg libéré.

 

Cimetière canadien

Il est situé à la sortie est du bourg sur la D35.

2 049 soldats reposent dans ce cimetière, dont 2 044 Canadiens, 4 Britanniques et 1 Français. Ce site rassemble les tombes de deux cimetières provisoires établis en 1944 à Bény-sur-Mer et à Reviers.

Deux rangées d’érables mènent du centre à la pierre du Souvenir. Dans le bâtiment sur la gauche, à l'entrée, une plaque est dédiée aux soldats du régiment The Cameron Hignlanders of Ottawa, qui sont tombés le Jour J et pendant la campagne en Europe.

 

Monument Regina Rifles

Monument à la mémoire des soldats du Regina Rifles of Canada morts pour libérer la ville.

Il est situé sur la D170, dans le centre du bourg.

 

 


Le débarquement allié du 6 juin 1944

Reviers était un objectif prioritaire  de l’opération Juno Beach.
A huit heures, la 3e division canadienne débarqua aux alentours de Courseulles. Les combats furent très durs mais la tête de pont établie dès le départ fut maintenue.

A 13h15, les soldats canadiens sont entrés dans Reviers. Ils ont pris position dans le village. Très vite ils ont installés leur campement, sur la route de Fontaine-Henri et puis un hôpital de campagne, à l'ouest du village dans la partie appelée « Les Coutures ».